Hall d'entrée

Apres avoir passé l'entrée principal et observé autour d'elle, vérifiant si par hasard elle pourrait s'enfuir en cas de pépin, Nya avait marché jusqu'a la porte du château. Celle-ci étant ouverte, une fois passé la premiere porte, les autres étaient plus facile a passer.

Elle se retrouva donc dans un hall d'entrée assez luxueux aux premiers abords, mais en meme temps pauvre en mobilier car les voleurs étaient tres courant dans la région.

Elle regardait tout d'abord avec un manque total de classe, en gros la bouche grande ouverte, la tete penchée en arriere pour regarder le plafond, et les yeux ronds. Puis se remémorant qui elle devait etre, elle se reprit rapidement et toussota légèrement.

Sa mission était de faire passer des gens du coté obscur de la force. Elle voyait mal comment, mais c'etait tout de meme sa mission. Pour cela, elle devait obtenir une certaine confiance, histoire de ne pas se faire massacrer avant d'avoir pu faire quoi que ce soit.

Pour le moment, il lui fallait trouver un garde, un homme qui succomberait a son espece de charme empreinté et qui lui permetterait de passer certaines barrieres. Elle attendit donc patiemment qu'il y en ait un qui passe avec qui elle puisse engager la conversation.

Un petit sourire ironnique se dessina sur son visage et elle murmura a la bestiole perchée sur son épaule :

Guêtons le gibier.

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 30/10/2006

Gontran avançait d'un pas rapide, un petit page sur les talons. Celui-ci se plaignait sans interruption du cuisinier qui lui donnait des taloches, des marmitons qui l'envoyaient chercher du riz alors que ce n'était pas son boulot et des jeunes nobles du château qui lui faisaient des farces.
*Un râleur*, se dit Gontran. Il s'arrêta dans le hall d'entrée, voyant une belle dame en grande robe qui semblait attendre. Il bomba le torse, se lissa les cheveux d'une main, et reprit sa marche d'un pas conquérant.

- Ecoute, petit. Je suis garde, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Alors retourne aux écuries porter ton message, puis remonte chez ta dame et veille à ce qu'elle ne manque de rien.

Sur ce, il lui tapota la tête dans un geste qui se voulait affectueux, pivota sur ses talons et se dirigea droit vers la femme. En se rapprochant, il remarqua qu'elle portait un... mainate sur l'épaule. Bizarre... Enfin, les nobles avaient de ces manies ! Une fois, il en avait rencontré un qui exigeait que... Hum, non, ce n'était pas le moment.
Lissant une dernière fois sa chevelure grasse, il s'adressa à la noble, son oeil torve louchant ostensiblement vers son décolleté plongeant.

- Vous êtes perdue, ma Dame ? Si vous avez besoin d'un guide, ne cherchez plus ! Gontran, garde, pour vous servir !

Il se mit au garde à vous, tout en cherchant à se rapprocher de la dame, son regard appréciant toujours les formes de son interlocutrice.

Ne pas se moquer. Ne pas se moquer. Ne pas se moquer. Ne pas se moquer. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. C'etait en gros ce qu'il se passait dans la tête de Nya quand elle vit tout le manège du garde.

Elle réussit, par on ne sait quel miracle, a faire un sourire franc et poli, et parler sur un ton doux et envoutant, accompagné d'un regard enjoleur. Elle ne pourrait pas tenir longtemps a ce rythme...

J'accepte votre offre avec grand plaisir. J'avoue n'être jamais venu ici. Pourriez-vous me montrer les pièces principales ? Nous en profiterons pour... converser tranquillement.

Elle le regardait dans ses yeux, qui eux regardaient vingt centimètres en dessous des siens. Le tout était d'avoir ce garde a sa merci. C'etait surtout un entrainement en réalité... elle n'avait jamais eut a séduire auparavent, mais avoir vu Morgane a l'oeuvre plus d'une fois lui avait largement suffit comme " cours ".

Son ironie commencait a lui manquer, cela devenait vraiment agacant de devoir peser chaque mot et jouer cette comédie. Mais elle n'avait pas le choix. C'est en quelque sorte pour cela qu'elle appréciait la présence permanante du mainate sur son épaule, le seul avec qui elle pouvait s'exprimer librement, aussi aileux qu'il soit.

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Gontran se trouvait à présent face à un problème épineux. Pour faire visiter Camelot à la dame, il faudrait qu'il marche devant, ou, à la rigueur, à côté d'elle. Or, il ne pourrait plus loucher sur son décolleté. Quoique, s'il marchait à côté, il pourrait peut-être se rapprocher d'elle... Une liaison avec une noble l'extirperait peut-être de sa condition de garde. Mais il n'aimait pas les jeunes dames effarouchées qui hurlaient de toutes leurs forces lorsqu'un homme d'une condition inférieure tentaient de les séduire. Il jeta un coup d'oeil au visage de la femme qui lui faisait face et se demanda comment elle réagirait s'il se jetait sur elle pour l'embrasser. Mal, sûrement. Mais il fallait à tout prix qu'il épouse une femme de bonne naissance ! Peut-être serait-il alors nommé chevalier ?
Telles étaient les pensées qui défilaient sous le crâne de Gontran. Avec un peu d'attention, on aurait pu voir les rouages tourner sous ses épais cheveux. Gontran prit partit : il se rapprocha de la jeune femme, posa son bras replié sous le sien et questionna d'une voix charmeuse :

- Vous venez, ma Dame ? Dites-moi, voulez vous que l'on vous fasse préparer des appartements pour que vous vous reposiez ? Et que voulez vous visiter en premier ? La salle du trône, peut-être ?

Tout en prononçant ces mots, il se colla presque à la jeune femme, lui faisant clairement comprendre ses intentions. A moins d'être vraiment une gamine, et celle-ci n'en avait ni le visage ni l'allure, elle comprendrait sûrement....

Nya commenca déja a imaginer le calvaire que ce serait de se trainer un tel boulet. Mais on ne peut pas tomber sur un chevalier au premier coup, puis comme elle s'etait dit plus tot, il n'etait qu'un entrainement. Son insignifiance faisait de lui un jouet parfait. Mais elle réalisa, lorsque cette masse perverse se colla a elle, que la séduction n'etait pas vraiment pour elle. Mais bon... Il fallait continuer. Aussi ennuyeux et incomodant que ce soit.

* Pourvu qu'il soit facile a décoller... *

Des appartements ne seraient pas de refus en effet, j'arrive d'un long voyage.
La salle du trône ? Quelle excellente idée !

* Profite de pouvoir me faire entrer quelque-part mon vieux, parce que tu ne pourras jamais me faire entrer dans ton lit. *

Alors qu'il continuait de fixer son décolté, Nya lanca un rapide regard a l'oiseau, comportant un appel au secour ironique. Vu de l'extérieur, cette scène pouvait paraitre comique et Nya se disait que si elle avait été a la place de l'oiseau, elle se serait délectée du spectacle... Tiens en parlant de lui...

Elle glissa quelques mots dans l'oreille du garde :

Faites attention, le mainate voit du rouge quand on s'approche trop de moi... Je ne voudrais pas voir vos si beau yeux disparaitre.

Elle recula légèrement et fit un clin d'oeil au garde... Puis espera interieurement que l'oiseau comprendrait le message et prendrait une allure plus menacante... Mais d'un autre côté il n'avait pas de raison de l'aider... Donc elle devait compter sur son air franc.

Si les oiseaux avaient été capables de rire, celui-ci se serait tordu le bec à force d'explosion d'hilarité. Vraiment ces humains! Quels imbéciles! Enfin, le sien, qu'il avait quitté, avait le mérite d'être plus intelligent que la moyenne. Au moins, il l'écoutait.
L'oiseau noir observa avec delectation le manège du garde, notant au passage que si lui avait été à la place de Nya, il aurait sûrement balancé un coup de poing dans la face de l'homme...
Ah si il avait des mains...
L'oiseau, d'une façon humaine assez surprenante, fut prit à soupirer. Enfin, finalement il ne se débrouillait pas trop mal avec des pattes et un bec. Il ne se doutait pas qu'il était réellement une des bestioles les plus intelligente. Il le pensait vaguement, mais n'ayant jamais vraiment eut de point de comparaison, il ne pouvait pas en être sûr. La monture de son maïtre n'était pas mal dans le genre. Un animal intelligent.
Le mainate commencait à se languir de Will.

*Bah, il doit faire l'imbécile, comme d'habitude. Je suis sûr qu'il va se faire prendre sans moi...*

Un moment, après avoir entendu la phrase de Nya, il fut tenté de se lisser les plumes avec affectation, montrant son total désinterressement pour la situation. A la place, il battit des ailes, et jeta un oeil torve sur la personne qu'il avait choisi comme perchoir de classe:

*Vous pensez sérieusement qu'un stupide animal comme ça a comprit que les animaux étaient autre chose que de la viande? Sincérement, je pense qu'il doit me prendre pour une poule étrange.*

Bah. Peut être savait-il reconnaître un mainate après tout..; Autant faire plaisir à la jolie demoiselle.
L'oiseau sautilla, et tendit le coup, faisant claquer son bec à quelques milimètre des yeux du garde, avant de s'envoler, de faire un petit tour, et de revenir se poser avec grâce.

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Gontran se détacha de la Dame et fit un bon en arrière, épouvanté. Puis, se disant sûrement que ce n'était pas très digne, il reprit son ancienne position, bombant le torse et la tête fièrement levée. Il reprit le bras de la noble, mais du côté opposé à l'oiseau cette fois, et laissant une distance respectable entre eux. Ce qui ne l'empêchait pas de loucher vers le côté, sur le décolleté de la robe de sa compagne.
Il l'entraîna vers une porte au fond de la salle, d'où sortit une servante en robe bleue et tablier blanc.

- Eh, toi, là-bas ! Oui, toi. Va donc préparer des appartement pour cette Dame, dans l'aile des invités ! Et plus vite que ça ! Madame a fait un long voyage et aimerai se reposer. Allez, allez !

La petite servante s'inclina bien bas et tourna les talons. Gontran emmena "Madame" vers la porte de bois sculpté, salua les gardes de faction, puis s'effaça pour laisser entrer "Madame". Ses yeux fixaient maintenant le mainate d'un air apeuré, et il prit la résolution de ne plus s'approcher, à l'avenir, de dames seules dans le Hall d'entrée, un oiseau sur l'épaule. Il se contenterait de celles du château, qui gloussaient et hurlaient lorsqu'il tentait de les charmer.

Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas ri... Trop tard. Lorsqu'elle vit la réaction du garde face au manège du mainate, elle laissa échappé une fraction de rire qu'elle dissimula rapidement par des toussements. Elle expliqua qu'elle avait du prendre froid durant son voyage.

Elle commencait a en avoir assez du garde, aussi stupide qu'un orque. Et encore, les orcques ne tentaient pas de la séduire, et elle prennait un malin plaisir a les ridiculiser sans qu'ils s'en rendent compte.

Alors que l'imbécile aboyait des ordres a une pauvre servante, Nya remercia l'oiseau et lui murmura :

Une fois dans la salle du trône je me débarasse de lui, il fait mauvais genre.

L'énergumène a deux pattes la mena jusqu'a une magnifique porte, et la laissa entrer. Ce qu'elle fit, non sans repérer les deux gardes. Décidément cet endroit était bien gardé, ce qui était fort ennuyeux si il lui fallait partir précipitement.

-Nous y voila! annonça Sylphide à Iriana.

Roxanne avait mal estimé le temps, elles avaient finalement parcouru la distance les séparant du château une demi-heure à peine.
Heureusement pour Iriana d'ailleurs, car elle ne tenait plus sur ses jambes, enfin sur son cheval^^.
Sylphide espèra sincérement qu'elles auraient droit à un lieu de repos car elle-même était sérieusement éreintée.

Les deux jeunes filles pénétrèrent dans le hall d'entrée. Majesteux. Quelques personnes s'y trouvaient déja mais Sylphide n'y prêta pas attention, elle remarqua juste une longue chevelure couleur feu qui se démarquait parmi les autres. Puis elle sentit comme une espèce de brise, et réalisa subitement qu'il fallait qu'elle se fondre un peu plus parmi les autres. Mais pas trop, elle diminua juste son attraction.
Puis elle réajusta nerveusement sa robe sur ses bras. Qoiqu'il puisse en paraître, elle était anxieuse à l'idée de voir la Reine. Surtout après sa démission récente pour son mari, enfin ça, la Reine n'était pas censée le savoir...

Pour se décontracter elle inspira calmement, et remarqua que Iriana ne semblait pas stressée le moins du monde pour une personne aussi fatiguée qui jouait l'avenir de son pays. Son visage était fermé mais ne semblait subir aucune émotion. D'un côté, elle devait avoir l'habitude, elle était quand même ambassadrice.
De nouveau, Sylphide s'imprégna de la beauté des lieux. Bien sûr, Sylphide détesterait rester clouée à un endroit comme se devait l'être un souverain mais tout de même... Quel luxe!
Un petit homme trapu aux cheveux soigneusement coupés traversa le hall. Sylphide le reconnut comme l'intendant du palais qu'elle avait déja souvent rencontré lors de ses visites et le héla poliment.

-Monsieur l'intendant? appela-t-elle, monsieur l'intendant?

Il l'avait de toute évidence aussi reconnue et se dirigea vers elles avec un bref sourire. Sylphide le savait un peu "dure" mais pas insensible. Et il fallait qu'elles rencontrent sa majesté.
Pendant que l'homme s'avançait, Sylphide souffla à sa voisine:

-C'est l'intendant du palais, je crois que nous allons pouvoir négocier une entrevue avec la reine. Et peut-être même rester nous reposer, ajouta Sylphide après un temps d'arrêt sur un ton d'envie.

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L'homme en question traversait le grand hall d'entrée plongé dans ses pensées. Il s'apprêtait à aller voir la reine, dont a rumeur du retour s'était propagée, pour s'assurer qu'elle était bien rentrée et ne manquait de rien. Il avait de plus quelques affaires à lui présenter, Océane ayant été absente assez longtemps et représentant l'autorité en l'absence du roi.
Il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait, aussi eut il un petit sursaut lorsqu'il entendit la voix de Sylphide l'appelant. Il se dirigea vers elle, l'ayant reconnue après un instant. La jeune fille qui l'accompagnait était étrange, mais l'intendant décida de ne pas se formaliser la dessus.

- Bonsoir mademoiselle... Sylphide, c'est cela ? demanda-t-il tout en inclinant le torse. Mes respects, madame, ajouta-t-il en se tournant vers Iriana.

Il se redressa, jeta quelques coup d'oeil furtifs autour de lui, puis reprit :

- Vous voilà donc de retour, mademoiselle ? Je croyais que vous aviez démissionné... Enfin, vos affaires ne me regardent pas, je suppose. Puis-je vous aider de quelque manière que ce soit ?

[HRP : c'est assez incohérent votre histoire : Iriana, à la taverne, pourquoi ne pas avoir demandé le chemin du château à Sylphide, qui connaît le chateau ? Enfin, j'ai du rater un épisode parce que j'ai pas tout compris...]

( Le chemin du château, je le connais mais pas depuis Camelot, c'est la première fois que j'y vais, moi je e passais jamais par le village pour m'y rendre)

-Voila, expliqua Sylphide tout en lançant un regard interrogateur à Iriana mais celle-ci préférant laisser faire Sylphide elle continua, Iriana, qui est en fait la plus grande ambassadrice du bien connu roi Vladimir II de Russie désirerait obtenir une entrevue avec la reine pour parler affaires.
C'est bien sûr très important, et j'aimerai moi-même parler à la reine mais pour une autre raison. argumenta-t-elle.
Pourriez-vous demander à Sa Majesté si ellepeut nous recevoir?
Dites-lui que notre requête est urgente. précisa-t-elle.

Puis Sylphide se tourna vers Iriana qui s'était contentée d'hocher la tête jusque la pour voir si elle désirait ajouter quelque chose. Sylphide savait qu'Iriana était gênée par son accent mais de son avis, il était important que la jeune femme "plaide" l'urgence de sa cause.
Après tout,si Iriana était trop longue à parler la reine, la Russie pourrait très bien lancer une guerre...

( P.s: Laisse répondre Iriana avant de répondre s'il te plaît PNJ!)

Le château n'était pas mal. Pour un pays aussi petit que l'était la Bretagne, biensûr. En Russie... Les palais n'étaient certes pas chauffés, mais ils étaient magnifique.... Surtout en cette période de l'année...

Et voilà que la nostalgie la reprenait. Elle se força à écouter ce que Sylphide et l'intendant du palais disaient.

Iriana qui avait laissé jusqu'alors Sylphide parler, prit la parole en prenant soin de parler et articuler lentement, car la fatigue l'engourdissait et elle avait les idées assez confuses...
- Oui, je suis l'ambassadrice de l'empereur Vladimir II de Russie (elle prononçait ces mots avec fougue) et je viens remettre au roi ou à la reine de Bretagne un message écrit par mon empereur en personne. Je vous demande de soliciter une entrevue au plus vite, s'il vous plaît.

Elle s'arrêta pour juger l'effet qu'avait eu ses paroles sur l'intendant...

Sylphide regarda Iriana, soulagée qu'elle se soit décidé à prendre la parole.
a l'entendre parler de l'empeureur Vladimir II de Russie, Sylphide se demanda si Iriana n'était pas un tout petit peuamoureuse de celui-ci. Bien sûr, Sylphide ne mettrai pas lesujet sur le tapis puisqu'Iriana avait sa fierté et risquait de ne pas le prendre très bien mais... Depuis plusieurs temps deja la jeune fille commencait à avoir la puce à l'oreille.
Pourtant, ce n'était qu'un monarque après tout, et qui semblait avoir même eu des difficultés à gérer son pays pendant un certain temps!
Mais bon, ça Sylphide ne se risquerait surtout pas à en parler à Iriana...
La fae se retourna vers L'intendant qui semblait être tojours profondément plongé dans ses pensées, tout comme elle dailleurs auparavant.

Bon, on ne va tout de même pas y passer la nuit! se dit Sylphide. Si nous allons voir la reine aussi tard, autant que nous restions dormir au château.

-Excusez- moi Monsieur l'intendant mais... L'heure se fait tardive et je me demandauis si vous pourriez également nous accorder un lieu pour nous reposer dans votr grand degré de bonté, quémanda Sylphide avec un sourire pleins de charme.Elle avait toujours soupconné attirer quelque peu l'intendant.
Bien sûr, s'il le faut j'ai de quoi payer! ajouta-t-elle en "activant son pouvoir d'attirance" à pleins degré tandi qu'une légère brme faisait voler ses cheveux lumineux.

Sylphide sourit en voyant l'air encorcelé de L'intendant. Elle se servait rarment de cette capacité, mais quand elle l'utilisait c'était de toute sa puisssance accumulée!
Mais ce soir, elle était vraiment fatiguée et il suffisait de ragarder sa compagne pour constater qu'elle n'était pas seule. Et après tout, elle ne faisait rien de mal.
De plus, c'était la première fois depuis longtemps que Sylphide ressentait une entière confiance en elle.

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Contrairement à ce que pensait Sylphide, l'intendant n'était pas du tout ensorcelé mais plutôt plongé dans ses pensées, réfléchissant à ce qu'il allait dire à la reine, écoutant à peine ce que lui disaient les deux jeunes filles.
Etant soudain tiré de ses pensées par une sorte de vent... ou de brume ?, il se remémora ce qu'avait dit l'érange compagne de Sylphide. S'inclinant une nouvelle fois devant l'étrangère, il pronnonça d'un ton qui se voulait respectueux :

- Madame l'ambassadrice.

Il se releva, bomba un peu le torse et fit claquer ses chaussure à talons, carra les épaules et se tint bien droit pour se grandir.

- Je vais aller prévenir la reine de votre arrivée, Madame. Je pense qu'elle acceptera votre requête malgré l'heure tardive, car sa Majesté est très soucieuse des relations que le roi entretient avec la Russie. Malheureusement, le roi ne peut pas vous recevoir, il n'est pas à Camelot à l'instant où je vous parle. Et je suis sûr que sa Majesté sera ravie d'apprendre votre retour, mademoiselle, ajouta-t-il en se tournant vers la fae.

Toutes ces formalités d'usage et ce langage fleuri agaçaient l'intendant, mais il avait conscience de devoir donner l'impression d'une cour exemplaire respectant scrupuleusement l'étiquette aux yeux d'une ambassadrice étrangère. Ecoutant ce que quémandait Sylphide, il prit un air étonné :

- Mais voyons, mademoiselle Sylphide ! Vous êtes toujours la bienvenue au château, et il me semble même que vos anciens appartements sont toujours libres. Aucun besoin de payer pour cela, enfin ! De plus, je suis sûr que je pourrai dénicher pour votre compagne des appartements non loin des votres. Leurs Majestés ont tout dans leur intérêt à se montrer courtois avec une ambassadrice étrangère, et vous pouvez lui assurer qu'elle sera toujours bienvenue à Camelot.

Il ne savait pourquoi il s'adressait à Sylphide seule, sans doute avait-il décidé qu'Iriana, en tant qu'étrangère, ne comprendrait pas un traître mot de ce qu'il dirait. Apercevant une servante, il la héla et lui demanda d'aller préparer des appartements pour les deux jeunes filles. La servante acquiesca respectueusement et proposa à celles-ci de la suivre.

- Et maintenant, si vous voulez bien m'excuser mesdemoiselles, je vais aller présenter votre requête à sa Majesté avant qu'elle ne s'endorme. Je viendrai vous trouver dans vos appartements.

Après un petit salut du torse, il tourna les talons et se dirigea vers les grands escaliers, qui menaient aux appartement royaux.