Cabinet du Roi

Hyelbast entra dans une petite salle sommairement meublée, attenante au cabinet du Roi ; il était quelque peu en avance et ne voulait pas déranger sa majesté dans une quelconque autre affaire.
Le chevalier croisa et décroisa nerveusement ses doigts ; il n'avait jamais parlé en seul à seul avec son souverain, et la pensée d'un tête à tête avec lui le paralysait.
Enfin, un garde vétu d'une armure étincelante le pria de le suivre : le roi allait le recevoir.

Hyelbast obtempéra ; on le conduisit dans une antichambre drapée de lourde tapisseries cramoisies, et chauffée par une massive cheminée de pierres grises. Le Roi était là, majestueux, son large front couronné d'un diadème d'or, sa barbe tressée entremêlée de diamants.
Il lisait une liasse de papiers jaunis, assisté par un vieillard au visage noble et à la tignasse grise éparse ; quand Hyelbast entra, il leva la tête et le regarda poliment.

Les mains derrière le dos, le chevalier s'inclina maladroitement devant son souverain, avant d'accéder directement à sa requète.

- Monseigneur, votre majesté, je me permet de venir ici solliciter un entretien avec vous pour un motif qui me tient particulièrement à coeur. Comme vous le savez, je vous sers en tant que chevalier depuis maintes années ; je pense vous être apparu digne de confiance. Je désirerait donc aller plus avant dans le sacrifice de ma personne pour le royaume ; je voudrais entrer au service de Merlin, et défendre Excalibur à vos côtés.

Il releva les yeux pour regarder le Roi, inquiet ; accèderait-il à sa requête ?

Le roi, levant un sourcil intigué posa devant lui la liasse de parchemins jaunis et, se penchant en avent, s'adressa à son chevalier en ces termes, d'une voix doucre, lente grave et posée: "Eh bien, sire Hyelbast, qu'est ce que vous entendez par là? La tâche de chevalier du royeaume de Bretagne ne vous convient-elle plus?"

Sans laisser à l'homme en armure devant lui le temps d'amorcer une réponse, il enchaina. "Et qu'est-ce qui vous fait penser," dit-il, se levant et tantdis qu'il contournait le bureau: " que vous êtes apte à la tâche que vous convoitez?"
Il s'arrêta devant Hyelbast et, le dépassant d'un peu plus d'une tête, baissa les yeux sur lui. Des yeux doux et fiers comme ceux d'un père voyant son fils s'émanciper mais auddi des yeux durs et froids comme ceux dd'un arbitre implacable ou d'un juge qui mettrai aisément de côté ses sentiments pour ne considèrer que son devoir en tant que souverain qui devait faire le meilleur choix pour le bien de tous.

[EDIT Dame du lac : En fait, la tache de chevalier est la même que l'on fasse partie de la confrérie ou non. Demander d'y entrer est une démarche naturelle, et c'est juste une tache en plus de la responsabilité déjà existante.]

Hyelbast dit calmement au roi en le regardant:

-Sire, ma place de chevalier me plait, mais je voudrais pouvoir allez plus au devant de la quête contre Morgane. C'est a dire entrer au service de Merlin pour défendre Excalibur comme vous et vos autre fidèle chevalier.

Hyelbast priai le roi, en regardant le ciel, pour qu'il réponde oui il le mette au service de Merlin. Mais, il n'était pas sur que son souverain accepterai. Il regarda donc le jeune roi et sa majestueuse tenue. Il voudrait tant pouvoir se sacrifier pour l'épée magique Excalibur, son pays et le roi

Tu sais pourtant que ce génie qu'était mon grand père eut la merveilleuse idée de jeter Excalibur au fond des eaux et d'ainsi priver le royeaume de la protection magique qu'elle lui octroyait depuis la guerre entre Lug, Dana et les autres? Tu sais aussi que les chevakiers de la table ronde ne peuvent se permettre de douter ne serai-ce qu'un instant et que les rejoindre c'est un peu comme mourir: quitter sa famille, ses fonctions, entrer corps et âme au service du royeaume. Cette décision ne peut se prendre à la léfère, ni pour vous, ni pour moi. Mais dites-moi, qu'est-ce qui vous fait croire que vous êtes fait pour sièger à la Table Ronde? Il faut être de sang royal ou avoir rendu un service à la couronne ou encore avoir des faits d'armes particulièremment marquants, cèrtes, mais ce n'est pas tout.. Un chevalier de Bretagne ne craint pas la mort. Il l'attends, lame au clair, campé sur ses positions, il voue sa vie à la couronne, au royeaume, àla veuve et à l'orphelin. Est-ce vraimment ce que vous désirez?
s'enquit sa majesté Uther

Hyelbast était à la fois exaspéré, car le roi ne le comprenais pas, et gai car il allait peut-être être accepté dans la confrérie de Merlin.

-Mon roi je suis près à me sacrifier pour Excalibur. Je sais que vous vous en fichez, mais j'ai la haine contre Morgane depuis toujours, elle a tué toute ma famille. Je n'ai plus rien à perdre si ce n'est la fin de ma grande lignée de chevaliers qui vous ont toujours servi.

Il s'étonna encore de la question du roi, car celui-la connaissait ses parents. Hyelbast avait pourtant bien dit tout ce qu'il voulait faire contre Morgane mais le roi ne le comprenait pas

-S'il vous plait je veux devenir un homme de la confrérie de Merlin. Cela vous feras un bras armé de plus pour défendre Excalibur, le pays, le château tout les petit et grands enfant sans défense et enfin vous et votre famille. Je pourrais vaincre Morgane à vos côtés!

Hyelbast attendit la réponse du roi en regardant les magnifiques tapisseries qui ornaient la salle. Il trouva aussi très belle sa barbe entremêlée de diamants et son magnifique diadème qu'il avait sur sa tête.

Il était très stressé pour prévoir la réponse du roi, il voulait absolument venger sa famille morte au combat pour les hommes et morts assassiné pour les femmes qui ne faisait pas la guère.

la figure grave du roi s'éclaircit soudain d'un éclatant sourire.

-Je vois que tu en as la motivation, je sait aussi que tes faits d'armes sont nombreux et que t'as la haine contre c'te vieille tepu d'morgane, là! (hum pardon, je m'emporte)
Quoi au'il en soit, je serai on ne peu plus heureux de vous voir intègrer la confrèrie, Sire Hyelbast. Tout ce qui va s'ensuivre dépends à présent de Merlin et de nul autre. C'est lui qui vous initiera aux arcanes de sa mission.

Uther, brusquement, fit volte façe et s'en retourna à ses cartes et rapports d'espionnages.

...

un certain temps passa sans que quiconque n'ose bouger, attendant que le roi, qui lisait et fouillait dans les papiers de sa table dise quelque chose.
Bon, d'accord, ce fut plus un temps certain qu'un certain temps.

-Eh bien, vous êtes encore là? Vous vouliez autre chose? Myrdwinn, je crois que vous avez un chevalier à votre service. Ne souhaitez-vous pas en faire quelquechose?
J'ai beaucoup à faire, d'après ces rapports, il commencerait à y avoir de l'agitation dans la forêt; De plus de nombreuses créatures semblent y converger. Je crains une offensive d'ici quelques jours, deux semaines au plus. Nous n'avons aucun temps à perdre!

-Merci ô mon roi je ne sais comment vous remercier...Vous allez voir je vais très bien vous servir!!

Hyelbast se sentit tout un coup beaucoup plus gai que désespéré. Il venait d'entrer dans la confrérie, son rêve d'enfance d'ait qu'il avait vu son père pour la première fois en armure, et puis il remercia le roi de tous son cœur de l'avoir accepté.

-Roi Uther, puis-je maintenant aller voir Merlin pour l'objectif de la mission qu'on va me demander de faire?

-humm... dit le roi BWAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!!! Tu aurais dû voir ta tête! C'était vraimment trop drôle! Hahaha! Enfin bon,vas, je compte sur toi, chevalier. Merlin t'attends, je pense

Et en effet Merlin avait, sans que quiconque ne l'ai remarqué, disparu de la pièce.
Sur ces mots, le seigneur s'en retourna vers la table où il se mit à ranger les parchemins étalés.

-Veillez tout de même à être à l'heure à la réunion de la table ronde ce soir. ajouta Uther en quittant les lieux

Hyelbast sortit de la salle tapissée de tapisseries cramoisies Puis se dirigea vers la salle ou il a attendu il y a une heure plus tôt.
Il dit au revoir au garde et s'en alla voir Merlin…