Excalibur
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Excalibur

Entrez dans l'histoire, venez reconquérir Excalibur pour le roi...
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 La Cité Volante

Aller en bas 
AuteurMessage
La dame du Lac
Entité
La dame du Lac


Nombre de messages : 123
Localisation : Tout autour de vous
Date d'inscription : 26/10/2006

Feuille de personnage
Apparence: Apparition : cheveux d'un blond presque blanc, vêtemnts vapporeux et visage angélique.
Métier: Livreuse d'épée ? :p

La Cité Volante Empty
MessageSujet: La Cité Volante   La Cité Volante Icon_minitimeVen 25 Mai - 18:17

La Cité Volante Bannie12hw3

http://cite-volante.forumactif.com


Il y a de cela des siècles, un jeune officier orgueilleux ouït dire que les habitants d’une contrée reculée avaient inventé cette machine qui annulait l’attraction gravitationnelle. Il voulut la posséder, et partit donc, avec son armée, dans cette région. Les inventeurs de la machine étaient des intellectuels, et n’étaient pas armés, pas préparés à la venue de cet officier. Celui-ci massacra sans pitié hommes, femmes, et enfants, détruisit leur village et s’empara de leur invention. De retour chez lui, il fit construire une cité, et enferma la machine dans une tour. Il voulait faire de cette ville une prison imprenable, perchée dix mille lieues au-dessus du sol, d’où on ne pouvait s’échapper, et où les prisonniers de guerre ne se plaindraient pas du confort. La cité était retenue par des cordes, qui l’empêchaient de s’envoler. Mais un jour, l’un des prisonniers se révolta, et aidé de ses camarades il jeta par-dessus les murailles tous les hommes du jeune officier. Ils coupèrent les cordes et s’envolèrent dans la belle cité. Au fil des années, le mythe se propagea, et cette ville devint un havre de liberté.
Aucun roi n’y régnait, il n’y avait pas de chef. La cité volante ne se posait que pour se ravitailler, puis décollait aussitôt. Elle voguait à travers les cieux, atterrissant dans des contrées toujours différentes, certaines désertes, d’autres habitées par des autochtones qui venaient assister avec curiosité aux activités de ces hommes volants, et parfois même se joignant à eux et quittant leur terre natale pour voler au milieu des nuages.
Puis, un jour, un homme, Giral, que ses voisins disaient fou, habitant de la cité de la liberté, comme elle était surnommée, fonda une secte, vouée à des dieux sanguinaires. Cette religion, comme il l’appelait, consistait essentiellement en sacrifices à des dieux barbares et brutaux et en restrictions alimentaires et budgétaires. Dans cette ville, chacun avait le droit de croire en son dieu, qu’il soit bon ou cruel. Ses congénères de la cité le laissèrent donc manigancer ses sacrifices, ce n’était pas contraire aux rares lois qui régissaient la cité. Mais d’autres hommes se joignirent à sa secte. Beaucoup d’humains, de nains, d’elfe et d’autres de toutes les races se retrouvèrent bientôt avec un autel dans leur cave et une lueur cruelle dans les yeux. Et ce fut la rébellion. La catastrophe. Plus de la moitié de la ville se dressa contre l’autre, la bataille faisant rage de tout côté : les uns se battaient pour garder la liberté, les autres pour instaurer leur religion.
Il apparut cependant que les partisans de Giral étaient supérieurs à la fois en force et en effectif. Leurs adversaires, vaincus, se soumirent à la domination de la religion que représentait cet homme. Beaucoup d’entre eux furent torturés, exécutés ou asservis en mesure d’exemple pour leurs congénères. Giral se proclama archi-prélat, et instaura sa religion comme celle reconnue de la ville. Ses plus fidèles partisans reçurent un titre de noblesse et le privilège de ne pas payer d’impôts, privilège que ses anciens ennemis, repoussés dans les bas quartiers n’avaient certes pas. Pour que la cité soit plus terrifiante encore, il tenta comme il pu de dissimuler son passé : assassinant ceux qui le connaissaient ou les engageant au silence, il parvint bientôt à ses fins : la Cité Volante n’était plus la cité de la liberté, mais la cité de l’horreur. Elle avait perdu toute notion de symbole et était désormais crainte.

Plusieurs siècles plus tard. Plus personne ne sait, à présent, que la cité a jadis représenté joie et liberté. Nul ne connaît l’histoire de son passé, de son créateur, ni le sort qu’on subit les habitants de cette ville.
Giral est mort, bien sûr. Mais d’autres lui ont succédé, et la misère s’abat sur la Cité Volante...


La Cité Volante Bannirern6
Revenir en haut Aller en bas
http://excalibur-rpg.goodforum.net
 
La Cité Volante
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Excalibur :: Les terres du Flood :: Forums Partenaires-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser