Non loin du cercle

Ambre était un peu fatiguée. Elle avait, avec son charmant compagnon, Boris, conversé toute la nuit. De plus, elle ne supportait aucun écart de température quelqu'il soit et comme la nuit avait été fraîche, elle ne sentait pas très bien.

De toute manière, pensa t-elle, si Morgane est une magicienne renommée, elle doit pouvoir faire en sorte que je me sente mieux.

C'était une optimisce née.

Elle ruminait ces pensées, quand elle se rendit compte qu'elle avait laissé la conversation en suspent pendant plusieurs minutes.

Mon Dieu, que je suis malpolie, se reprocha t-elle.

Elle chercha désespérément un sujet de conversation qu'ils n'avaient pas abordé. Malheureusement, le voyage avait été assez long et elle avait eu le temps de décrire sa vie en long, en large et en travers, ainsi que Boris. Elle commençait à stresser de ne pas trouver de sujet potable

Alors, dit-elle en désespoir de cause, sommes-nous bientôt arrivés ?

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 30/10/2006

Boris, un sourire mielleux aux lèvres et le bras toujours fermement accroché à celui d'Ambre, se réjouissait intérieurement. Il pensait déjà à la récompense de Morgane pour lui avoir amené une proie aussi naïve. A la question que lui posa la fille, son sourire s'élargit encore.

- Bientôt, ma petite fille, bientôt. Nous arrivons bientôt. Ca va, mon enfant ? Vous n'êtes pas trop fatiguée, j'espère ?

Et il continua de l'entraîner vers le cercle de pierre, tout sourire. Il vendait la peau de l'ours avant de l'avoir tuée...

[HRP : désolée, pas d'inspiration]

Oh, eh bien juste un peu, répondit-elle avec un large sourire. Mais peu importe, nous arrivons ! De tout manière, continua t-elle sur le ton de la conversation, comme Morgane est ue grande magicienne, la question ne se pose pas, elle pourra toujours me donner quelques potions. De toute manière, j'ai toujours été très chétive, c'est assez désagréable, mais à la longue on s'y fait. C'est à cause de cela que je ne pouvait faire toutes les récoltes, surtout l'été, avec la chaleur j'ai comme l'impression de me vider très vite. Et puis, au village, on faisait toujours une course à pieds, le quatrième jour de l'été. Je trouvais toujours un prépexte pour y échapper, mais une fois j'ai tout de même essayé -je ne suis pas le genre de personne qui laisse tomber sans essayer- et je me suis évanouie pendant la course. J'ai mis quatre ou cinq jour à m'en remettre ! En plus, je ne suis pas endurante. Bref, pas tellement faite pour la vie de la ferme, au final. Mais c'est le destin qui m'attendait si j'étais restée là-bas...

C'est sous ce flo de parole qu'ils arrivèrent au Cercle..